Lorsqu’il entendit les bruits de pas, il se retourna soudainement. Green avait été tiré de ses pensés assez rapidement. Il se demanda vraiment qui cela pourrait être. Son regard verdâtre parcourait la nuit. Il finit par apercevoir des cheveux longs voler dans le vent, c’était une fille, sûrement une mutante de l’Institut. Il ne parla pas, ne demanda même pas qui c’était. Il voulait voir quand elle serait près de lui, car elle semblait venir vers lui.
Une douce brise de la nuit le fouettait doucement. Les cheveux de Green étaient plaqués sur sa tête, il n’avait pas prit la peine de les coiffés. De toute façon, il venait de se réveiller d’un sommeil réparateur. Il aimait bien les nuits, car dans sa jeunesse, elle le réconfortait. C’est pieds nue et à peine habiller, l’été, qu’il allait prendre l’air. Il sortait en douce de chez lui pour rejoindre la forêt. Il s’y sentait chez sois plus qu’autre part.
La jeune inconnue finit par s’asseoir à ses côtés. Jeck reconnu la jeune fille qu’il avait rencontrée à son entrée à l’Institut de Xavier. Elle était en pyjama comme lui, enfin, supposait-il. Elle s’était assit à sa droite, elle devait ne pas trouver le sommeil non plus. Il resta parfaitement calme, à sa surprise. Elle lui demanda qu’est-ce qu’il faisait ici. Il fit un sourire malicieux, puis Green lui dit d’une voix calme :
« Je pourrais te demander la même chose. Je ne trouvais pas le sommeil, si tu veux savoir. »
Il porta ensuite son regard vers le ciel étoilé. Rien ne pourrait être plus beau que cela. Les millions de petites lumières qui éclairent l’inconnu. Ce qui était encore plus beau, c’est de savoir qu’elle brille sans cesse, même pendant les périodes sombres. Et encore là, c’est dans ses périodes qu’elle brille le plus. Il reposa son regard anormalement vert sur elle pour répondre à sa deuxième question :
« Je n'en sais rien, à vrai dire. »
Jeck lui fit un bref sourire. Cette nuit était pour lui une mélancolie. Pourtant, il n’avait aucun doute, il était bien ici. Seulement, il se demandait si sa vraie place était sur Terre. Les humains l’avaient tellement persécuté, qu’il finissait par croire ce qu’on lui disait. Qui d’autre qu’une mutante telle Mélody, ne pourrait le comprendre. C’est pourquoi, il n’avait pas refusé sa présence. C’était un bon moment pour avoir une discussion sérieuse.